Les pêcheries de la côte de Jade et d'ailleurs
Construction située sur un passage favorable, en bord de côte ou de rivière composée de pilotis ancrés au sol, supportant une plateforme de dimensions variables, fixée à une hauteur assurant la sécurité aux vives eaux, et d'une passerelle reliant cette plateforme à la berge. Sur cette plateforme sont installés des éléments permettant la pêche : perche rigide, guide, moulinet. Le filet de 4 m de côté est fixé sur un cadre rigide soutenu par des élingues ; une cabane permettant le repas et le repos améliore le confort. La construction de ces installations est règlementée tant sur leur nombre que sur les matériaux les constituant ainsi que leur couleur.
La passerelle n'existe pas. On accède à la plateforme à marée basse par une échelle, les adeptes apprécient cette impression d'être "seul au milieu de l'océan".
Le filet ou carrelet
En 1769, Henri Louis Duhamel du Monceau (1700-1782) explique dans son ouvrage Des Pêches maritimes et fluviatiles que le carrelet est une nappe de 6 à 8 pieds de côté (1,8 m à 2,4 m) et est bordé par une corde. Des perches courbes partent de chacun des cotés et sont liés à l'endroit ou elles se croisent de façon à y attacher une troisième perche plus ou moins longue qui servira à porter et déplacer le filet.
À la fin du XIXème sciècle, on voit apparaitre des mats fixés sur les côtes. Ces derniers, avec l'aide de poulies et de treuils, permettent de pêcher avec plus de confort et sans avoir à se déplacer. La pêche devient un loisir, que les touristes de l'époque s'amusent à pratiquer.